L’injustice environnementale dans les collectivités autochtones

Auteur : Sam Padayachee

Si le Canada est reconnu pour ses beautés naturelles et la richesse de ses ressources, il n’en est pas moins aux prises avec une crise cachée : l’incapacité de fournir de l’eau potable à certaines collectivités rurales et autochtones est une tache sur la réputation mondiale du pays en matière de droits de la personne et d’égalité.

Ironiquement, pour un pays qui compte le plus grand nombre de lacs d’eau douce au monde, la réalité, à savoir que de nombreux peuples autochtones n’ont pas accès à ce produit de première nécessité, est plus que troublante. Ces collectivités connaissent régulièrement des avis d’ébullition de l’eau. Ceux-ci peuvent durer pendant des mois, voire des années, devenant des éléments de la vie quotidienne qui mettent en évidence les inégalités systémiques.

L’absence d’eau potable présente non seulement un inconvénient, mais aussi un grave risque pour la santé. Cela perpétue les disparités socioéconomiques, empêchant les enfants d’apprendre et les adultes de travailler. De plus, l’accès indifférent à l’eau reflète une tendance historique de négligence et de promesses non tenues, ce qui nuit continuellement à la confiance entre les collectivités autochtones et le gouvernement canadien.

Certains pourraient faire valoir que les défis géographiques des régions éloignées contribuent au problème. Toutefois, bien que ces défis soient indéniables, ils ne devraient pas poser problème pour un pays possédant la richesse et les ressources technologiques du Canada. Le gouvernement fédéral a effectivement pris des engagements, mais le rythme des progrès est tristement lent, souvent retardé par les tracasseries administratives et les contraintes budgétaires, les ressources paraissant insuffisantes par rapport à la rapidité de la réponse aux besoins d’infrastructure urbaine.

Cela non seulement porte atteinte aux droits des Autochtones, mais jette également une ombre sur l’engagement du Canada à l’égard des objectifs de développement durable des Nations Unies, https://www.undp.org/fr/sustainable-development-goals, tout particulièrement l’objectif 6, qui assure la disponibilité et la gestion durable de l’eau et l’assainissement pour tous.

Alors que le changement climatique menace les réserves d’eau par la contamination et l’imprévisibilité de l’approvisionnement, la réponse lacunaire du gouvernement met en péril non seulement les générations actuelles, mais aussi les générations futures des peuples autochtones. Il s’agit d’un exemple flagrant d’injustice environnementale, où les populations les plus vulnérables supportent les risques écologiques les plus importants sans gains ni protection comparables.

Une approche à multiples facettes est essentielle. Les investissements dans les infrastructures doivent augmenter de façon spectaculaire. Mais au-delà des aspects tangibles, un changement de paradigme dans les attitudes gouvernementales doit se produire. Il s’agit non pas simplement d’une question d’infrastructure; il s’agit d’autonomie, de respect et, en fin de compte, d’honorer les droits issus de traités. Les collectivités autochtones doivent être considérées comme des partenaires dans l’élaboration de solutions, et il convient de veiller à ce que ces solutions soient adaptées sur le plan culturel et économiquement viables.

Il est également essentiel que le Canada s’engage à respecter un échéancier clair pour régler ces crises de l’eau. L’établissement et le respect de délais stricts signaleraient que le gouvernement reconnaît l’urgence de la question et qu’il est déterminé à la régler.

Pour un pays qui s’enorgueillit de sa diversité et de son inclusion, l’incapacité du Canada de fournir de l’eau potable à tous ses habitants est une contradiction qui nécessite une attention immédiate et vigoureuse. Il s’agit d’une question de droits de la personne, et les actions du gouvernement témoigneront désormais de son engagement à les faire respecter, non seulement en principe, mais aussi dans la pratique.

Remédier à cet échec n’est pas de la charité; c’est un acte de justice qui se fait attendre depuis longtemps. À l’heure où le monde entier regarde, il est essentiel que le Canada soit à la hauteur de son image en veillant à ce que chaque membre de sa société jouisse du droit fondamental à l’eau potable. Je crains qu’aujourd’hui, alors que tant de questions accaparent l’attention de notre pays, le défi de la résolution de l’insécurité de l’eau pour les collectivités autochtones ne soit encore plus relégué au second plan du programme public. Nous devons tous continuer de faire avancer ce dossier, car la résolution de l’injustice environnementale n’a pas perdu de son urgence pour les collectivités autochtones du Canada.

Sam Padayachee est le représentant régional aux droits de la personne pour l’Ontario du SEN.

La direction du SEN est solidaire avec la FSE-CSQ

Alors qu’elle assistait à une séance de formation et de planification, la direction du SEN a participé cette semaine à une marche de solidarité avec le Syndicat des enseignantes et enseignants des Laurentides (SEEL-CSQ). Les membres du Syndicat font une grève de trois jours cette semaine et feront bientôt l’annonce d’une grève d’une durée illimitée si aucune entente équitable n’est conclue. 

« La province n’a offert que des miettes à ces travailleuses et travailleurs, alors qu’elle a donné la grosse part du gâteau aux dirigeants parlementaires », a dit Alisha Campbell, présidente nationale du SEN. « Nous sommes solidaires des membres de notre famille syndicale. » 

Par marque de solidarité, le SEN va faire un don su SEEL-CSQ.


On a proposé aux membres une augmentation de 10,3 % sur cinq ans, ce qui est bien peu comparé à l’augmentation de 30 % que le premier ministre Legault a accordé à ses élu·e·s politiques provinciales/provinciaux. 

Pour de plus amples renseignements sur cette grève, vous pouvez lire le communiqué de presse de la FSE-CSQ.

Prime au bilinguisme : plus d’argent, plus de langues

Donnant suite à la dernière ronde de négociations, le Conseil du Trésor a lancé en octobre l’examen de la Directive sur la prime au bilinguisme. Les syndicats membres du Conseil national mixte, dont l’AFPC, ont jusqu’en avril 2024 pour lui faire part de leurs commentaires.  

Le temps est venu de mettre à jour la Directive et d’en élargir sa portée. Les critères d’admissibilité à la prime de bilinguisme n’ont pas été modifiés depuis 1993. Quant au montant de la prime, soit 800 $ par année, il n’a pas été majoré depuis 1977. Compte tenu du temps et de tous les efforts que les fonctionnaires fédéraux consacrent à l’amélioration de leurs compétences linguistiques, 45 ans sans augmentation, c’est carrément insultant. 

L’AFPC revendique donc trois grands changements : 

  1. une augmentation substantielle de la prime. Indexée à l’inflation, la prime au bilinguisme s’élèverait aujourd’hui à un peu plus de 3 000 $
  2. un mécanisme pour augmenter la prime chaque année. Le coût de la vie augmente chaque année. La prime de bilinguisme devrait en faire autant; 
  3. advenant l’ajout d’autres langues que le français et l’anglais dans la Loi sur les langues officielles (LLO), des langues autochtones par exemple, celles-ci devraient être prises en compte dans la Directive. 

Le bilinguisme devrait être une qualité recherchée. L’employeur doit trouver des façons de consolider la Loi et faire en sorte qu’il soit plus facile pour nos membres de travailler dans la langue de leur choix et de parfaire leurs compétences en langue seconde.  

Selon la LLO, le français et l’anglais sont les deux langues officielles de travail dans la fonction publique fédérale. Si le gouvernement tient vraiment à créer une fonction publique dynamique, diversifiée et bilingue, il doit offrir un environnement où les fonctionnaires peuvent non seulement travailler dans la langue de leur choix, mais où on les encourage à le faire.  

Message important pour les membres des OES concernant le transfert imminent à Statistique Canada

Le SEN comprend l’angoisse et le stress auxquels nos membres ont été confrontés pendant la transition difficile vers Statistique Canada – Services de programmes et d’administration (PA).

Nous avons répondu à un grand nombre d’entre vous et souhaitons vous soutenir. À cette fin, nous avons publié sur notre site web une liste complète de questions fréquemment posées avec leurs réponses correspondantes.

Nominations des intervieweuses/intervieweurs – questions et réponses

Calcul de l’indemnité de départ

Afin de vous soutenir davantage et assurer une expérience positive après cette transition, le SEN organisera des « assemblés d’informations virtuelles » pour déterminer ce qui fonctionne bien et ce qui doit être amélioré.

Notre objectif ultime sera d’écouter vos préoccupations et d’intercéder auprès de l’employeur en votre nom – en préconisant des changements pour améliorer votre expérience de travail.

Les détails concernant les assemblées d’informations seront disponibles dans les prochains mois.

Sachez que vous n’êtes pas seul.e.s dans cette transition et que le SEN sera là pour vous et toutes/tous les membres des OES.

Négociations avec Parcs Canada : l’AFPC dépose une plainte pour pratique déloyale de travail

L’AFPC a déposé une plainte pour pratique déloyale de travail contre Parcs Canada qui refuse de verser au personnel saisonnier et temporaire le montant forfaitaire négocié dans la convention collective signée le 26 septembre. 

Parcs Canada a invoqué le prétexte des feux de forêt pour justifier le report de près de huit semaines de la signature de convention collective. Or, ce retard prive beaucoup de membres de l’AFPC ayant lutté contre ces mêmes feux du montant forfaitaire de 2 500 $ puisque, pour avoir droit au montant, un membre doit faire partie de l’unité de négociation au moment de la signature de l’entente.  Passez à l’action

En tout, quelque 300 membres de l’AFPC à Parcs Canada travaillant sur une base saisonnière ou temporaire – dont les pompières et pompiers ayant combattu les feux de forêt et des personnes ayant occupé un poste saisonnier dans l’un des sites historiques du Canada – ne recevront pas les 2 500 $, et ce, en pleine crise nationale du logement. Les contrats de ces travailleuses et travailleurs se terminent habituellement entre la fin d’août et le début de septembre. 

L’équipe de négociation de Parcs Canada a clairement dénoncé durant cette ronde le recours excessif et abusif de l’employeur au personnel saisonnier et temporaire. Et ce sont encore ces travailleuses et travailleurs précaires qui paient le prix… 

Dans sa plainte, l’AFPC fera valoir que les membres ayant terminé leur contrat depuis la ratification de l’entente de principe le 4 août devraient pouvoir toucher le montant forfaitaire ouvrant droit à pension de 2 500 $, qui avait été négocié de bonne foi. 

Renseignez-vous!  

Pour ne rien manquer, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour. 

Cette action rapide rappellera à l’employeur l’importance de respecter une convention négociée de bonne foi.

Indemnité de logement : victoire pour les propriétaires du Nord

Après le succès de la campagne de mobilisation menée par des membres de l’AFPC-Nord, les fonctionnaires fédéraux qui sont propriétaires continueront de toucher l’indemnité de frais de logement (IFL) du Conseil national mixte (CNM).

Le 4 juillet dernier, le Conseil national mixte annonçait une révision de la méthode de calcul de l’IFL. Les changements apportés avaient pour but d’inclure plusieurs nouvelles collectivités du Nord jusque-là inadmissibles, permettant à un plus grand nombre de membres de l’AFPC de toucher l’indemnité.

Or, les modifications apportées faisaient aussi en sorte que l’indemnité ne s’appliquerait qu’aux fonctionnaires qui louaient un logement privé ou un logement de l’État.

Une campagne de l’AFPC qui a porté ses fruits

À l’instar d’autres syndicats, l’AFPC n’a pas tardé à signaler que les propriétaires qui étaient admissibles à l’indemnité ne le sont plus. En réponse, le Conseil du Trésor a accepté de se pencher sur les conséquences possibles de la nouvelle formule sur les fonctionnaires fédéraux lors de la réunion du Comité des postes isolés et des logements de l’État le 31 octobre.

À l’issue de cette rencontre, les syndicats et le Conseil du Trésor ont convenu de réviser encore une fois la méthode de calcul de l’IFL pour que les propriétaires et locataires de logements privés puissent toucher l’indemnité en vertu de la nouvelle liste de collectivités (Appendice K‑1), tout comme les fonctionnaires résidant dans des logements de l’État (Appendice K-2).

Le succès de notre campagne est en grande partie attribuable à nos membres qui se sont réunis et ont exigé d’une seule voix que les choses changent. Dans le cadre de la campagne, l’AFPC s’est entretenue avec les députés du Nord tandis que ses membres ont écrit à leurs députés et aux ministres fédéraux, leur rappelant l’importance de cette indemnité pour les fonctionnaires fédéraux qui vivent et travaillent dans le Nord, où le coût de la vie est particulièrement élevé.

L’indemnité de frais de logement joue aussi un rôle clé dans le recrutement et le maintien en poste des fonctionnaires fédéraux dans cette région.

Pour en savoir plus au sujet de la révision de l’indemnité de frais de logement

De plus amples renseignements sur l’IFL, la méthode de calcul révisée applicable en date du 1er août 2023 et les dispositions transitoires applicables à compter du 1er décembre, consultez le site Web du Conseil national mixteet sa foire aux questions.

Recours collectif noir : le fédéral dépense des millions pour se défendre plutôt que d’investir dans la santé mentale de ses fonctionnaires

Le gouvernement fédéral se bat pour faire rejeter la poursuite du Recours collectif noir, et y a déjà englouti 8 millions de dollars, soit 10 fois plus que ce qu’il a investi dans le Fonds pour la santé mentale à l’intention des fonctionnaires noirs, promis dans le budget 2022. 
 
Cette explosion des coûts illustre bien comment le gouvernement s’acharne à priver de justice ses fonctionnaires noirs, racialisés et autochtones, même s’il clame haut et fort s’attaquer au racisme et à la discrimination dans ses rangs.  

« C’est navrant de voir le gouvernement dépenser des millions pour se battre en cour contre les personnes qu’il a lui-même lésées plutôt que d’appliquer des solutions pour contrer la discrimination », s’indigne Nicholas Marcus Thompson, directeur général du secrétariat du Recours collectif noir.  

Dans son budget 2022, le gouvernement libéral avait mis de côté 3,7 millions de dollars sur quatre ans pour constituer un Fonds pour la santé mentale des communautés noires et prévoyait, dans le budget 2023, y injecter 45,9 millions de dollars de plus. 

Or, selon les documents demandés par le NPD et inscrits au Feuilleton, le Conseil du Trésor n’a dépensé à ce jour que 787 207 $ pour concrétiser cet engagement. Les fonctionnaires noirs qui se butent à des obstacles systémiques ne reçoivent donc toujours aucun soutien et ignorent ce que compte faire le gouvernement pour créer des programmes de perfectionnement visant notamment à les préparer à occuper des postes de direction.  

Une bataille judiciaire de plusieurs millions contre les fonctionnaires noirs 

Selon les documents rendus publics, le gouvernement aurait dépensé environ 7,85 millions de dollars depuis 2020 en services juridiques afin de contester le recours collectif. 

Ces coûts ne représentent probablement qu’une fraction que ce qu’il devra dépenser dans ce dossier puisque le Recours collectif noir n’a même pas encore été autorisé. L’audience à cet effet devrait avoir lieu le 3 mai 2024. 

« Malgré les nombreuses mesures annoncées ces trois dernières années, on ne constate aucun changement notable pour ces fonctionnaires : la discrimination et les préjudices persistent. Nous exhortons le gouvernement à discuter avec ces personnes plutôt qu’à continuer de dépenser les deniers publics dans ces batailles juridiques interminables ». 

L’AFPC a invité à maintes reprises le gouvernement à régler cette affaire et à aborder de front la discrimination que subissent ces fonctionnaires depuis des décennies. 

« Ces personnes sont bouleversées de découvrir que le gouvernement – leur employeur – a dépensé des millions de dollars pour stopper leur quête de justice, tout en retardant la mise en place de programmes visant à éliminer les obstacles systémiques auxquelles elles se butent », ajoute Chris Aylward, président national de l’AFPC.  

L’AFPC – le plus grand syndicat de la fonction publique fédérale – représente la majorité des quelque 1 500 plaignantes et plaignants, et a contribué à hauteur de 80 000 $ au Recours collectif noir. Elle mettra tout en œuvre pour que ces fonctionnaires obtiennent justice.

Le vérificateur général critique la fonction publique pour sa discrimination persistante

OTTAWA – Le vérificateur général a publié un rapport cinglant sur la diversité et l’inclusion dans la fonction publique fédérale. Le rapport conteste sérieusement l’incapacité des dirigeants de la fonction publique à appliquer les lois, mandats et exigences existants en matière de diversité, d’équité et d’inclusion afin d’assurer l’équité et l’égalité pour les travailleurs noirs et racialisés dans l’ensemble de la fonction publique fédérale.

Un thème majeur est ressorti des entrevues confidentielles menées auprès des employés racialisés. Ils estimaient qu’il y avait un manque d’engagement en faveur de l’équité, de la diversité et de l’inclusion, et qu’aucun changement significatif n’était en train d’être réalisé. Certains employés ont déclaré qu’ils ne connaissaient pas l’état d’avancement des initiatives issues des plans d’action ni les progrès réalisés vers les résultats. En conséquence, beaucoup pensaient que l’équité était un mot vide de sens dans leur organisation, et que les plans et les comités étaient dépourvus du potentiel nécessaire pour apporter des changements significatifs.

Le rapport révèle que sur les six organisations examinées, aucune n’avait établi de mécanismes de reporting complets sur les progrès réalisés par rapport à des résultats spécifiques relatifs aux initiatives de diversité, d’équité et d’inclusion concernant les employés racialisés de leur organisation. Par conséquent, les 6 organisations ne savaient pas si leurs actions avaient fait ou feraient une différence dans la vie professionnelle des employés racisés.

Le rapport révèle en outre que seulement 44 % des membres du sous-groupe des minorités visibles noires se sentent libres de discuter du racisme sans craindre de subir des représailles, contrairement à 55 % des répondants au sondage sur les minorités visibles et 67 % qui ressentent la même chose dans l’ensemble de l’organisation. . Cette disparité flagrante souligne la présence d’un racisme anti-Noirs persistant au sein de la fonction publique fédérale et met en évidence la méfiance profondément ancrée à l’égard des processus internes de la part de ceux qui ont été victimes de discrimination raciale.

Un recours collectif historique intenté par des travailleurs noirs de la fonction publique contre le gouvernement du Canada a été lancé le 1 décembre 2020 pour lutter contre les modèles de discrimination systémique et de négligence subis par les travailleurs noirs de la fonction publique fédérale et par les candidats qui se sont vu refuser l’embauche. et une promotion en fonction de leur race.

La plainte conteste la catégorie des minorités visibles de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, car elle masque des disparités contraires aux droits à l’égalité et à la garantie anti-discrimination des Noirs en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés. La demande demande en outre une indemnisation et des dommages-intérêts pour la discrimination, le harcèlement et les obstacles importants rencontrés par les candidats et travailleurs noirs dans l’ensemble de la fonction publique fédérale.

Le rapport du vérificateur général expose clairement les vérités vécues par les travailleurs noirs dans la fonction publique fédérale en termes de traitement raciste et discriminatoire et de crainte importante de représailles dans les circonstances où les employés cherchent à faire part de ces préoccupations. manque lamentable de responsabilité et de mesure des résultats réels en matière de diversité, d’équité et d’inclusion pour les travailleurs noirs. Malgré des années de rapports et d’études ressassant les mêmes préoccupations, la réalité est que les travailleurs noirs continuent d’être ghettoïsés aux niveaux les plus bas de la fonction publique fédérale et exclus des niveaux supérieurs de gestion à des taux systématiquement plus élevés que les autres travailleurs. Ce rapport le plus récent n’est que l’un d’une série qui reconnaît cette réalité de l’expérience des travailleurs noirs de la fonction publique. Nicholas Marcus Thompson, représentant des demandeurs

Le Black Class Action Secretariat demande au premier ministre, au nouveau ministre de la Justice et à la Cour d’intervenir pour garantir que les Canadiens noirs ne continuent pas à être confrontés au même genre d’obstacles institutionnels, de discrimination systémique, de mauvaise foi, et un traitement injuste en raison de leur race et de leur couleur de peau, préoccupations confirmées par le rapport du vérificateur général.

Ces employés méritent mieux. Le Canada mérite mieux, déclare l’avocat des droits de la personne Hugh Scher.

Les syndicats représentant des millions de travailleurs à travers le Canada se sont unis pour appeler collectivement le gouvernement à régler le procès au nom de milliers de fonctionnaires fédéraux noirs. Cet appel uni fait suite à des conclusions indiquant que la Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) a fait preuve de discrimination à l’égard de ses employés noirs et racialisés. Nous exhortons le gouvernement à consentir à l’accréditation et à engager des discussions significatives pour résoudre le recours collectif historique intenté au nom des travailleurs noirs, qui continuent d’être confrontés à une discrimination et à une négligence systémiques graves et omniprésentes, une question soulignée par le rapport du vérificateur général. publié aujourd’hui.

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Échos de l’injustice : Gaza, réserves autochtones canadiennes et townships sud-africains pour les personnes noires

Auteur : Sam Padayachee

Les populations autochtones des réserves du Canada, les Noirs dans les townships d’Afrique du Sud et la population de Gaza peuvent sembler éloignées, mais leurs luttes se ressemblent. La triste vérité est que l’humanité n’a pas encore entièrement vaincu les inégalités historiques. Au lieu de cela, elles se retrouvent dans le monde entier, distinctes et pourtant étrangement semblables.

Les conditions sociales et économiques historiques et actuelles de ces communautés révèlent une histoire commune : celle de la marginalisation, de la discrimination, de la pauvreté et d’un manque alarmant de services de base. Même si ces injustices surviennent à des milliers de kilomètres les unes des autres, cette comparaison nous pousse à réfléchir à la portée mondiale des inégalités historiques et structurelles.

Des murs invisibles isolent et emprisonnent les habitants de Gaza, à l’instar des restrictions auxquelles sont soumis les Autochtones dans les réserves canadiennes. Pour les personnes noires vivant dans les townships sud-africains, il existe des divisions invisibles qui touchent tous les aspects de leur vie, rappelant de manière flagrante un système sociopolitique qui, pendant des années, a valorisé la séparation et la subordination.

Même s’ils se trouvent sur des continents différents et sont nés dans des cultures différentes, les habitants de Gaza, les Autochtones vivant dans les réserves canadiennes et les Noirs vivant dans les townships sud-africains sont exposés à des défis inimaginables, notamment des soins de santé inadéquats, un manque d’enseignement de qualité, la pauvreté systémique et l’isolement forcé.

Cette similitude dans l’adversité est une occasion de découvrir la persévérance, la résilience et la détermination de ces personnes et de ces communautés. Cependant, le fait de se borner à souligner que cette résilience nous fait perdre de vue le fait que ces personnes ne devraient simplement pas être obligées de faire preuve de résilience dans de telles conditions.

Il est urgent de faire preuve de compassion, de soutien et de prendre des mesures décisives pour ces communautés marginalisées en faisant fi des frontières géographiques. Elles endurent depuis longtemps le poids des barrières et des systèmes d’oppression créés par l’humain. Il est temps de braquer les projecteurs sur ces inégalités mondiales flagrantes, en amplifiant les voix de ceux qui ont été historiquement réduits au silence, en promouvant des réformes socio-économiques pour éradiquer la pauvreté et en encourageant une culture d’inclusion et de reconnaissance des droits des populations autochtones.

En reconnaissant et en soulignant ces similitudes, nous laissons la place à l’empathie, au changement et à la solidarité. N’oublions pas que l’injustice, où qu’elle soit, est une menace pour la justice sous toutes ses formes, et que, collectivement, il est de notre responsabilité de remettre en question et de transformer ces échos de l’inégalité.

Sam Padayachee est le représentant régional aux droits de la personne pour l’Ontario du SEN.

Membres au CT et à l’ARC : versement du montant forfaitaire et de la paye rétroactive

Le montant forfaitaire de 2 500 $ négocié dans le cadre de la dernière ronde de négociations sera versé le 8 novembre aux membres admissibles des groupes PA, SV, TC et EB du Conseil du Trésor et aux membres de l’AFPC-SEI qui travaillent à l’Agence du revenu du Canada.

Pour savoir si vous y êtes admissible, consultez la FAQ.

La paye rétroactive et les rajustements salariaux seront traités à des dates différentes, tout dépendant du groupe (voir ci-dessous).

L’employeur a 180 jours pour faire les versements à compter de la signature de la convention collective. Mais toutes les dispositions non pécuniaires des nouvelles ententes sont entrées en vigueur dès la signature.

Groupe PA (Services des programmes et de l’administration)

  • La nouvelle convention collective a été signée le 27 juin, et les rajustements salariaux figurent sur le relevé de paye du 2 août.
  • Le montant rétroactif a été ajouté à la paye du 25 octobre, et le montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension sera versé le 8 novembre.

Groupe SV (Services de l’exploitation)

  • La nouvelle convention collective a été signée le 11 juillet, et les rajustements salariaux figurent sur le relevé de paye du 30 août.
  • Le montant rétroactif sera ajouté à la paye du 22 novembre, et le montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension sera versé le 8 novembre.

Groupe TC (Services techniques)

  • La nouvelle convention collective a été signée le 27 juin, et les rajustements salariaux figurent sur le relevé de paye du 2 août.
  • Le montant rétroactif a été ajouté à la paye du 30 août, et le montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension sera versé le 8 novembre.

Groupe EB (Enseignement et Bibliothéconomie)

  • La nouvelle convention collective a été signée le 11 juillet, et les rajustements salariaux figurent sur le relevé de paye du 30 août.
  • Le montant rétroactif sera ajouté à la paye du 22 novembre, et le montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension sera versé le 8 novembre.

Agence du revenu du Canada

  • La nouvelle convention collective a été signée le 27 juin, et les rajustements salariaux entreront en vigueur le 1er novembre.
  • Le montant forfaitaire de 2 500 $ ouvrant droit à pension sera versé le 8 novembre.