17 mai – La Journée int. contre l’homophobie et la transphobie

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par Kate Hart

Depuis 2005, le 17 mai est la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie. Cette date marque le jour où, en 1990, l’Organisation mondiale de la santé a supprimé l’homosexualité de sa liste des maladies mentales.

Au départ, cette journée était la Journée internationale contre l’homophobie et avait pour but d’accroître la sensibilisation à l’égard de la discrimination, de la violence et de la persécution dont sont victimes les personnes homosexuelles, bisexuelles, transsexuelles, transgenres et intersexuées partout dans le monde.

En 2009, après qu’il a été reconnu que les communautés transsexuelle et transgenre étaient victimes de violence grave fondée sur le genre, dont la forme était différente de celle associée à l’homophobie, le nom a changé pour la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

En seulement une décennie, le mouvement s’est répandu à l’échelle mondiale. Cette année, des événements sont organisés dans plus de 120 pays.

C’est un travail remarquable, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir avant d’atteindre notre but. Le fait d’être une personne GLBT est toujours illégal dans plus de 80 pays.

Pouvez-vous imaginer ce que deviendrait votre existence si on vous déclarait illégal? Pour quelque chose dont vous n’êtes pas maître, pour la seule raison d’être né ainsi, on vous déclare illégal.

Cela représente la réalité quotidienne de plus de 40 % de la population mondiale.

Qu’en est-il de se retrouver dans le couloir de la mort pour avoir osé aimer? Dans dix pays, être GLBT est toujours considéré comme un crime passible de la peine de mort! Pour oser aimer et pour oser exprimer cet amour envers un autre être humain.

J’ai le sentiment que cette situation ne perdurerait pas si la persécution sévissait à l’encontre des personnes hétérosexuelles. J’ai la certitude que les gouvernements du monde entier considéreraient cela comme un problème bien plus grave.

Alors, voici le défi que je vous lance : levez-vous et aidez à changer cette situation déplorable. Faites pression auprès de votre député afin que le soutien financier étranger soit affecté aux droits de la personne. Lancez une campagne de pétitions à l’intention de tous les députés du pays pour leur dire que cette situation est inacceptable, que nous, en tant que Canadiens, devrions donner l’exemple au monde entier en ce qui a trait aux questions comme celle-ci qui touchent les droits de la personne. Prenez part aux rassemblements et aux célébrations qui ont lieu dans votre collectivité en l’honneur de cette journée et manifestez votre soutien.

Aidez à arrêter la haine.

Aidez à mettre fin au meurtre et à la persécution d’une partie de la société dont le seul crime de ses membres a été de naître comme ils sont.

Kate Hart est représentante nationale de l’équité pour les gais, lesbiennes, bisexuels et transgenres du Syndicat des employées et employés nationaux. Cet article a été rédigé dans le cadre du programme de journalisme syndical du SEN. Si vous désirez en apprendre davantage, cliquez ici – si vous désirez proposer un article ou si vous avez des questions, veuillez envoyer un courriel à communications@une-sen.org.

À vos marques. Prêts? Partez!

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Nos serveurs bourdonnaient un peu plus fort aujourd’hui tandis que des centaines de lettres de confirmation de délégués filaient dans la cybersphère. (Nous aurions bien opté pour les hiboux de Harry Potter, mais le courriel est plus rapide!)

Si vous êtes l’un de nos délégués chanceux, c’est l’occasion pour vous de briller! Nous vous demandons d’accomplir deux tâches, avec diligence.

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Supposons que vous avez reçu votre lettre de délégué (et que vous l’avez lue attentivement!) vous devrez vous rendre au bureau de votre gestionnaire et faire approuver votre demande de congé.

Votre prochain itinéraire vous mènera à cette nouvelle chose ultramoderne appelée télécopieur. Nous avons besoin d’une copie de votre demande de congé approuvée avant de pouvoir autoriser votre déplacement. Vous pouvez nous télécopier le document au 613-560-4208. Si vous êtes un peu plus branché, vous pouvez transmettre votre demande de congé par courriel à Suzanne Boucher.

Maintenant, vous êtes fin prêts à réserver vos billets. Tous les déplacements par avion et par train doivent être réservés auprès de nos amis à l’agence WE Voyages. Vous pouvez communiquer avec leur bureau d’Ottawa (1‑888‑676‑7747) ou de Vancouver (1‑800‑663‑4703). Vous trouverez tous les détails pratiques sur vos dates de déplacement dans votre lettre de délégué.

Si vous faites tout cela avant le 1er juin, vous participerez à notre tirage d’un prix mystère! (Musique dramatique) Raison de plus pour effectuer toutes ces étapes sans tarder!

Réunion de l’exécutif national

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L’Exécutif national se réunira à Ottawa du 29 au 31 mai, avant les réunions des comités du congrès. La première séance débutera à 9 h, à l’hôtel Minto Suites.

Si votre section locale veut faire inscrire un point à l’ordre du jour de cette réunion, veuillez communiquer avec votre vice-présidente régionale ou votre vice-président régional et lui fournir de l’information claire et succincte.

À propos de l’exécutif national

L’Exécutif national est responsable des politiques, des programmes et de la direction du Syndicat des employées et employés national. Entre les congrès, l’Exécutif prend des décisions importantes et élabore des politiques nous permettant de nous occuper de notre syndicat. L’Exécutif national se réunit trois fois par année pour passer en revue les activités du syndicat et pour s’assurer que celles-ci correspondent aux désirs des membres.

Hausser les barres

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Le drapeau de la fierté gaie flottera à l’hôtel de ville de Gaspé ce mois-ci grâce à l’intervention d’une ardente défenseure des droits de la personne.

La semaine dernière, Géraldine Fortin, notre représentante des droits de la personne pour la région du Québec, a convaincu le maire de sa ville de reconnaître le 17 mai comme étant la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

« Je n’ai pas eu à le convaincre, admet-elle. J’avais préparé mes arguments, et je n’ai pas eu à les utiliser. »

« Ça s’est très bien passé. Tout le monde a été réceptif à la proposition. »

Ça ne sera pas la première fois que la ville de Gaspé posera un geste en faveur de la libre expression. Au cours des récents Jeux olympiques d’hiver, l’hôtel de ville de Gaspé faisait partie des nombreux autres, dans l’ensemble du pays, qui ont hissé le drapeau arc-en-ciel en signe d’opposition à la loi homophobe draconienne votée par le Parlement russe.

Pour une ville d’un peu plus de 15 000 habitants, c’est une prise de position très importante.

« C’est un message d’ouverture à la diversité », déclare Mme Fortin.

Cette fois, cependant, un membre du SEN aura l’honneur de hisser le drapeau. Eh oui, le maire délègue cet honneur à Mme Fortin.

« Je porterai un chemisier arborant le logo du SEN », dit-elle, avec fierté.

Le 17 mai approche rapidement, et Mme Fortin lance un défi aux autres membres en les invitant à poser un geste similaire dans leur collectivité.

« Je suis sûre qu’on peut en faire autant, ailleurs, indique Mme Fortin. Je suis persuadée de ne pas être la seule à vivre dans une petite collectivité. »

Si vous relevez le défi de Géraldine Fortin, veuillez nous le faire savoir par courriel.

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Dans cette photo: Daniel Côté, maire de Gaspé,; Manon Minville, section locale 10040; et Géraldine Fortin, représentante aux droits de la personne, Québec.

 

 

Le 1er mai – Journée internationale des travailleurs

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Le 4 mai 1886, une manifestation pacifique organisée par des militants syndicaux de Chicago a soudainement tourné à l’émeute lorsqu’une bombe a explosé. Les policiers ont réagi en tirant en aveugle dans la foule. Au total, sept agents et quatre travailleurs ont trouvé la mort; un seul décès était dû à la bombe.

Selon le regretté historien William J. Adelman, le « massacre de Haymarket » est le fait le plus marquant de l’histoire du syndicalisme. L’historien était d’avis que peu de manuels expliquaient l’incident de façon suffisamment détaillée – et qu’un grand nombre occultait tout simplement des faits cruciaux.

« Les véritables enjeux des événements de Chicago étaient la liberté de parole, la liberté de presse, la liberté d’association, le droit à un procès équitable devant un jury composé de pairs et le droit des travailleurs à s’organiser et à lutter pour des choses comme la journée de huit heures », écrit Adelman.

Quelques jours plus tôt, le 1er mai, quelque 80 000 travailleurs manifestaient en faveur d’une journée de travail de huit heures; la loi accordait déjà cet horaire aux travailleurs du gouvernement fédéral et des États, mais les employeurs n’en tenaient pas compte. Selon Adelman, pour obtenir un emploi, les employés étaient forcés de signer une renonciation à leurs droits.

Le lendemain, 35 000 protestataires se réunissaient pacifiquement. Mais le surlendemain, 3 mai, la police de Chicago commençait à s’en prendre aux piqueteurs. Ceux-ci ont donc organisé en réaction une autre manifestation, le 4 mai. Adelman note que le maire de la ville avait approuvé cette manifestation – un fait que l’on passe souvent sous silence. En fait, le maire, favorable aux syndicats, s’y était présenté.

« Le rassemblement de Haymarket touchait à sa fin, et il ne restait plus qu’environ 200 personnes lorsque 176 policiers, armés de carabines à répétition Winchester, les ont attaquées […] C’est alors qu’un individu, non identifié encore aujourd’hui, a lancé la toute première bombe à la dynamite à avoir été utilisée en temps de paix dans l’histoire des États-Unis. Les policiers ont paniqué et, dans la pénombre, ont tiré, souvent dans leurs propres rangs. Au bout du compte, sept policiers ont perdu la vie, mais un seul décès est directement lié à la bombe. Il y a également eu quatre morts parmi les travailleurs, fait dont les manuels parlent rarement. »

Les événements qui ont suivi sont encore plus ahurissants. La loi martiale a été imposée dans tout le pays; le massacre servait d’excuse pour écraser le mouvement syndical.

Huit hommes, « représentatifs du mouvement syndical », ont été traduits en justice et été déclarés coupables. Sept ont été condamnés à la pendaison; le dernier a écopé d’une peine d’emprisonnement de 15 ans.

Parmi les condamnés à mort, Louis Lingg, un menuisier de 21 ans, a été accusé d’avoir lancé la bombe, malgré qu’il avait un alibi indiquant qu’il se trouvait à plus d’un kilomètre des lieux lorsque la bombe a explosé.

« Le juge lui-même a été forcé de reconnaître que le procureur de l’État n’avait pas été capable de me relier à l’explosion de cette bombe, a déclaré Lingg dans son ultime intervention. Mais le procureur a su contourner le problème. Il m’accuse d’être un “conspirateur”. Quelles preuves a-t-il? Il se contente de déclarer qu’une [organisation politique anarchiste internationale] équivaut à une “conspiration”. J’étais membre de cette organisation, il peut donc facilement me lancer cette accusation. Excellent! Il n’y a rien à l’épreuve du génie d’un procureur de l’État! »

On a par la suite retrouvé Lingg mort dans sa cellule; il s’était suicidé le jour précédant son exécution.

Oscar Neebe, qui avait été condamné à une peine d’emprisonnement de 15 ans, a eu ce mot célèbre : il a dit au juge qu’il était désolé de n’être pas pendu – qu’il aurait préféré mourir rapidement que d’être tué à petit feu pour un crime qu’il n’avait pas commis.

« Ils ont trouvé un révolver chez moi, et aussi un drapeau rouge, a déclaré Neebe après le prononcé de sa sentence. Je mettais sur pied des syndicats. J’étais en faveur de la réduction des heures de travail, pour l’éducation des travailleurs, pour le rétablissement du Arbeiter-Zeitung – le journal des travailleurs. Rien ne prouve que j’aie eu quelque chose à voir avec la bombe, que j’étais près de la bombe, rien de tout cela. »

Sept années ont passé.

Peu après son entrée en fonction, en 1893, le gouverneur de l’Illinois John Peter Altgeld a accordé le pardon à Neebe et à deux autres hommes dont la peine avait été commuée en emprisonnement à vie.

Lorsqu’il a exposé les motifs de son pardon, Altgeld n’a pas mâché ses mots. Il a déclaré que les membres du jury avaient été sélectionnés avec soin, selon qu’ils étaient favorables à une condamnation, que l’on n’avait pas prouvé la culpabilité des défendeurs quant aux crimes pour lesquels ils étaient accusés et que le juge ne leur avait pas accordé un procès équitable.

Altgeld conclut qu’il ne s’agissait pas d’une conspiration en vue de commettre un meurtre : « Si la théorie de la poursuite était correcte, il y aurait eu plusieurs bombes. Le fait qu’une seule bombe a été lancée montre qu’il s’agit d’un acte de revanche personnelle. »

Le gouverneur fait carrément porter le blâme sur le capitaine de police John Bonfield, qui « n’a pas pu résister à la tentation de tabasser quelques individus de plus » dès qu’il a appris que le maire avait quitté le rassemblement.

Il note que la réunion était terminée et que la foule se dispersait déjà.

« Si les policiers étaient restés à l’écart encore 20 minutes, il ne serait plus resté personne. »

« Le capitaine Bonfield est le véritable responsable de la mort des agents de police. »

Altgeld note également qu’une bonne partie des éléments de preuve présentés au procès avaient été fabriqués. Il a accusé quelques agents de police trop zélés de vouloir terroriser « des hommes ignorants en les jetant en prison et en les menaçant de torture s’ils refusaient de déclarer sous serment tout ce qu’ils leur disaient de dire. »

On a également dit que ces mêmes agents de police avaient offert de l’argent et un emploi à ceux qui acceptaient de se parjurer.

En juillet 1889, un délégué américain participant à une conférence sur le travail à Paris a demandé que le 1er mai soit déclaré Journée internationale du travail en mémoire des hommes qui avaient perdu la vie dans le cadre du massacre de Haymarket. Aujourd’hui, la Journée internationale des travailleurs est célébrée le 1er mai dans plus de 80 pays.

Mais le mouvement syndical n’est pas officiellement célébré ce jour-là aux États-Unis.

En 1894, après avoir réprimé une grève des chemins de fer, le président Grover Cleveland voulait marquer des points auprès des syndiqués. C’est à ce moment-là qu’il a décidé d’instituer une fête nationale « en l’honneur des travailleurs ».

Mais le président Cleveland n’a pas choisi la date du 1er mai; il craignait « d’encourager les fauteurs de troubles à commémorer l’émeute de Haymarket ».

Big Steve (comme on appelait parfois le président) a choisi plutôt le premier lundi de septembre. C’est à cette date que les Canadiens célébraient déjà leur fête du Travail en commémoration de la grève des typographes de Toronto, qui réclamaient une journée de travail de neuf heures.

Mois du patrimoine asiatique

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L’an passé, dans un article sur le mois du patrimoine asiatique, nous avions porté notre regard sur les difficultés éprouvées par les immigrants d’origine chinoise pendant la période entre la Confédération et le début des années 1920. Cependant, l’élimination de la taxe d’entrée imposée aux immigrants chinois n’était pas la fin des politiques discriminatoires.

Des citoyens japonais ont commencé à immigrer au Canada vers 1870 dans l’espoir d’y trouver une vie meilleure. Tout comme les immigrants chinois, ils ont dû composer avec des attitudes hostiles à l’égard des asiatiques en Colombie-Britannique.

Ces attitudes sont devenues plus fermes durant la Seconde Guerre mondiale. À la suite de l’attaque japonaise contre Pearl Harbor le 7 décembre 1941, le premier ministre W. L. Mackenzie King a déclaré la guerre à l’Empire du Japon.

Quelques jours plus tard, 1 975 soldats canadiens se sont rendus aux forces nippones au cours de la bataille de Hong Kong. Des informations à propos de ces prisonniers de guerre faisant état de meurtres, de cruauté et de famine ont « fait croître la peur et la haine des Canadiens à l’endroit de leurs voisins d’origine japonaise.1 »

[Traduction]

Des quelque 23 000 [immigrants japonais] établis au Canada à l’époque, plus de 75 % possédaient la citoyenneté canadienne. Ils ont tous été désignés comme sujets d’un pays ennemi en vertu d’un règlement gouvernemental.2

Peu de temps après, le gouvernement a forcé tous les immigrants d’origine japonaise, qu’ils soient citoyens naturalisés ou nés au Canada, à s’enregistrer auprès du registraire des sujets d’un pays ennemi.

Le 14 janvier 1942, le premier ministre Mackenzie King a désigné comme « zone protégée » une grande partie de la côte du Pacifique. Au départ, on a imposé un couvre-feu, et chaque personne d’origine japonaise devait demeurer à son domicile du coucher au lever du soleil. Si vous résidiez dans la zone protégée, vous ne pouviez posséder un véhicule à moteur, une caméra ou une radio.3

En quelques mois, le gouvernement a commencé à sortir de force les hommes nippons de la zone protégée.

[Traduction]

« Les Canadiens d’origine japonaise ont reçu l’ordre de n’emporter qu’une valise par personne et ont été menés dans des aires surveillées en attendant les trains qui les amèneraient dans les terres. Le parc Hastings de Vancouver était l’une de ces aires où des familles ont attendu, parfois durant des mois, avant d’être installées ailleurs. »

Plus de 20 000 Japonais ont été déplacés vers des endroits reculés de la Colombie-Britannique. La majorité d’entre eux étaient en fait des citoyens canadiens nés au pays. Un an plus tard, gouvernement fédéral a liquidé tous les biens qu’il leur avait saisis.

[Traduction]

« Même à la fin de la guerre, Mackenzie King a continué à se plier aux demandes les plus véhémentes des politiciens. Il a donné aux Japonais deux choix : retourner au Japon ou se disperser à ‘l’est des Rocheuses’. »

De nombreux hommes ont été arrachés à leur famille et on les a envoyés travailler sur des chantiers routiers en Ontario et près de la frontière entre l’Alberta et la Colombie-Britannique. Pendant ce temps, leur femme et leurs enfants ont été envoyés dans des camps. Les familles qui ne voulaient pas être séparées se sont déplacées vers l’est, en Alberta et au Manitoba, où ils ont dû bien souvent faire un travail éreintant dans les fermes de betteraves à sucre.

Dans son livre intitulé Japanese Canadian Journey: the Nakagama Story, Rochelle Sato-Yamagishi raconte l’expérience vécue par sa famille. Après avoir été expulsé de Steveston, en Colombie-Britannique, son père s’est établi à Lethbridge, en Alberta, où il a ouvert le premier magasin d’aliments japonais.4

[Traduction]

« Comme toutes les personnes évacuées vers l’Alberta, mes parents ont connu de grandes épreuves mais, grâce à cette force caractéristique des Canadiens d’origine japonaise, ils ont su – contre toute attente –  triompher de l’adversité. Ils ont concentré leurs efforts sur leur survie quotidienne, ont conservé l’espoir d’une vie meilleure et semblaient ne jamais permettre qu’on leur vole leur rêve.5 »

« Ce qui m’impressionne le plus, c’est que, malgré les pertes importantes subies à Steveston, l’amertume ne les a jamais gagnés alors qu’ils s’installaient dans un nouveau foyer dans le sud de l’Alberta.6 »


[1] HICKMAN, P. et FUKAWA, M. Righting Canada’s Wrongs: Japanese Canadian Internment in the Second World War, Toronto, James Lorimer & Company Ltd., 2011.

[2] Idem

[3] Idem

[4] YAMAGISHI, N. R. Japanese Canadian Journey: The Nakagama Story,Victoria, Trafford, 2010.

[5] Idem

[6] Idem

Les cinq questions les plus courantes à propos du congrès

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Oyez, bonnes gens! Nous avons pour vous des nouvelles concernant le congrès!

Récemment, nous avons établi la liste des cinq questions les plus posées par nos membres à propos du congrès. Les voici donc, suivies des réponses :

Comment dois-je procéder pour effectuer mes réservations de voyage?
Après avoir reçu votre lettre de confirmation de délégué (vous la recevrez bientôt!) et nous avoir télécopié votre demande de congé dûment approuvée, vous pouvez communiquer avec l’agence WE Voyages pour réserver vos billets d’avion. Vous pouvez appeler son bureau d’Ottawa au 1‑888‑663‑6685 ou celui de Vancouver au 1‑800‑663‑4703. Vous devez fournir le code de promotion suivant au moment d’effectuer la réservation : EX47RV71.

Des instructions supplémentaires concernant les réservations de voyage figureront dans votre lettre de confirmation de délégué. Restez à l’écoute!

Qui va réserver ma chambre d’hôtel?
Le gentil personnel administratif du SEN se chargera de la réservation de votre chambre d’hôtel. Donc, vous n’avez pas à vous en soucier; mais vous devez vous occuper du vol!

Puis-je prolonger mon séjour à mes frais, avant ou après le congrès?
Oui, tout à fait. Vous pouvez même demeurer au même hôtel. Vous n’avez qu’à vous assurer de nous communiquer vos projets de voyage.

Quand puis-je réserver mes billets d’avion?
Vous pourrez réserver votre vol dès que vous aurez reçu votre lettre de confirmation de délégué (vous la recevrez bientôt, c’est promis!) et que vous nous aurez fait parvenir par télécopieur votre demande de congé dûment approuvée. De plus, si vous réservez avant le 1er juin, vous serez automatiquement inscrit au tirage d’un prix mystère!

Le SEN lancera-t-il un soleil artificiel dans l’espace afin de pouvoir garantir du beau temps pendant le congrès?
Bien que le SEN approuve sans réserve le temps ensoleillé, un projet de cet ordre devrait faire l’objet d’une résolution et être approuvé par la majorité des membres au congrès. D’ici là, tous les membres du personnel du SEN envoient frénétiquement des pensées positives dans l’univers afin de chasser la pluie pendant la semaine du congrès.

Avez-vous une question qui n’a pas encore trouvé réponse? Voilà pourquoi il existe une fantastique FAQ dans la section consacrée au congrès sur notre site Web!

SOYEZ COMME DIANE!

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Quand Diane McDougall, membre de la section locale 70130, voit un message de notre part s’afficher sur son fil de nouvelles de Facebook, elle clique « J’aime ». Si vous jetez tout de suite un coup d’œil à votre page Facebook, vous verrez que Diane aime énormément ce que nous publions!

Il se peut que Diane apprécie réellement notre contenu (nous l’espérons!). Peut-être est-elle tout simplement gentille et généreuse avec ces « J’aime » (nous savons que c’est une personne particulièrement aimable!). Quoi qu’il en soit, cela nous aide vraiment.

Ces derniers temps, notre capacité de joindre nos membres par l’entremise de Facebook a légèrement diminué. Nous ne sommes pas les seuls : Ignite Social Media, qui a récemment examiné 21 pages de marques, a calculé une baisse moyenne de 44 % de l’accès à ces pages. Selon nos propres analyses, l’accès à la page du SEN a chuté de 45 %.

Même l’un des plus grands sites Internet, Upworthy, a constaté une baisse de 46 % de l’achalandage sur les médias sociaux.

Que se passe-t-il? Avant toute chose, le site a récemment modifié la façon de déterminer le contenu qui s’affiche sur votre fil de nouvelles. En outre, Facebook soutient qu’un contenu plus volumineux cherche actuellement à se tailler une place sur votre fil de nouvelles… mais que, si nous voulons bien envoyer un peu d’argent, les responsables vont se faire un plaisir de nous aider. Merci beaucoup. Autrement dit, nous pouvons commencer à payer pour notre présence sur votre fil de nouvelles ou subir la baisse.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous? Nos messages peuvent s’afficher ou non sur votre fil de nouvelles de Facebook. Et c’est absolument déplaisant. Nous avons toujours été des fervents de Facebook pour vous faire part de nos toutes dernières nouvelles… (mais nous ne sommes pas prêts à y renoncer!)

Tout n’est pas triste et sombre : vous pouvez nous aider!

Premièrement : Soyez comme Diane! C’est ça! Quand vous voyez nos publications, attribuez-leur un « J’aime ». Vous pouvez également les partager ou les commenter. Plus nos membres interagissent avec notre contenu, plus l’algorithme de Facebook comprend que nous produisons un contenu « intéressant », ce qui augmente la probabilité de voir nos publications s’afficher sur votre fil de nouvelles à l’avenir.

Deuxièmement, vous pouvez visiter notre page Facebook de temps à autre, ce qui indique à l’algorithme de Facebook que vous aimez nos nouvelles et que vous devez en voir davantage.

Troisièmement, comme vous êtes manifestement des adeptes inconditionnels du SEN, vous pouvez demander à Facebook de vous aviser chaque fois que nous affichons du contenu. C’est le meilleur moyen pour vous assurer de ne rien manquer! Nous publions rarement plus de trois ou quatre fois par semaine, et vous ne serez donc pas submergés de notifications! Voici comment faire :

  1. Allez sur notre page Facebook.
  2. Pointez le curseur sur le bouton « J’aime ».
  3. Cliquez sur « Recevoir des notifications ».

Vous recevrez désormais une notification chaque fois que nous afficherons du contenu, tout comme c’est le cas lorsqu’une personne aime votre plus récent autoportrait! 😉

Jour de la Terre

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La dernière fois que nous avons parlé du Jour de la Terre, nous avons partagé avec vous quelques trucs pour rendre votre bureau plus vert. (Grâce aux merveilles de la technologie, l’article est toujours en ligne ici.)

Et à propos de technologie… est-ce que des antiquités technologiques sont en train de se fossiliser chez vous? Apparemment, 80 % des Canadiens sont réticents à se séparer de leurs appareils électroniques à l’agonie.

…Il est sans doute temps de recycler votre vieux magnétoscope Betamax.

Ce Jour de la Terre, l’Electronic Products Recycling Association, une organisation sans but lucratif dirigée par l’industrie, encourage les Canadiens et les Canadiennes à recycler leurs appareils électroniques.

Depuis 2007, l’EPRA a empêché plus de 400 000 tonnes métriques d’appareils électroniques de finir dans des décharges aux quatre coins du pays — l’équivalent de 80 000 éléphants! C’est une excellente nouvelle, surtout compte tenu du fait que les appareils électroniques qui sont incinérés ont la dangereuse habitude de libérer dans l’air des tonnes de produits chimiques nocifs.

Le recyclage adéquat des appareils électroniques assure que le verre, le plastique et les métaux précieux sont récoltés et que les produits chimiques toxiques, comme le mercure et le plomb, sont traités de façon responsable.

Si vous aimez vraiment la nature, faites preuve de jugement lorsque viendra le temps de vous débarrasser de vos appareils électroniques.

Pour trouver un centre de récupération de l’EPRA près de chez vous, visitez son site Internet.

Un autre colloque génial dans la RCN

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Déjà trois ans? La fin de semaine dernière marquait la clôture d’une série de colloques régionaux fructueux qui ont eu lieu partout au pays. La région RCN-Conseil du Trésor a eu l’honneur d’accueillir le dernier colloque régional avant le congrès. (Pas de panique… mais le congrès approche RAPIDEMENT!)

Avec tout ce qui se passe sur la Colline du Parlement ces jours-ci, les membres n’ont pas eu à se creuser les méninges pour trouver des sujets de discussion. Toutefois, selon le vice-président régional, Richard Ballance, les projets de loi imposants ne sont pas la principale préoccupation du membre moyen.

« Nos membres font face à une foule de questions liées aux ententes de gestion du rendement — à leur mise en œuvre », a expliqué M. Ballance.

Récemment, les propos de Tony Clement ont suscité la crainte chez de nombreux membres : ils redoutent que les évaluations de rendement puissent ouvrir la voie à des mesures disciplinaires.

M. Ballance ajoute qu’une autre question divise les milieux de travail : le congé de maladie. Les gestionnaires sont plus nombreux à exiger un certificat médical lorsque les gens tombent malades. Habituellement, un certificat médical n’est exigé que si l’employé est absent trois jours ou plus.

« De plus en plus, les gestionnaires demandent un certificat pour tout congé de maladie, explique-t-il. En particulier s’ils vous considèrent comme un employé “problématique”. »

Les conventions collectives que nous avons conclues avec le Conseil du Trésor autorisent les gestionnaires à demander une lettre du médecin. Rien ne les empêche de le faire, même si l’absence n’est que d’un jour ou deux.

M. Ballance s’inquiète également du fait que cette nouvelle tendance impose des contraintes supplémentaires à un système de soins de santé déjà sous-financé.

« De plus, bon nombre des cliniques sans rendez-vous exigent des frais pour ces lettres, et nos membres assument personnellement ces coûts. »

À l’instar du récent colloque régional RCN-Employeurs distincts, un atelier sur la présentation de résolutions a recueilli des commentaires élogieux. On nous dit que quiconque participant au congrès peut s’attendre à voir « plusieurs » résolutions qui ont été rédigées durant ce colloque.

Pour terminer, vous serez heureux d’apprendre que le SEN a été complimenté par Chris Aylward, de l’AFPC même, qui admire bien le fait que nous avons des mesures visant à envoyer de jeunes délégués à nos congrès. Durant chaque colloque régional, le caucus des jeunes membres élit deux de ses pairs à titre de jeunes délégués au congrès.

Karine Oluyole et Georgina Smith ont été élues la fin de semaine dernière; elles se joignent aux 18 autres jeunes délégués qui représenteront leurs pairs lors de notre prochain congrès.