Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

25 novembre 2020

Le 25 novembre 2020 est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Pourquoi est-ce important, se demanderont beaucoup? Voici quelques faits fournis par les Nations Unies.

  • Des chiffres alarmants : Une femme sur trois a été subi des violences physiques ou sexuelles à un moment donné dans sa vie, le plus souvent de la part d’un partenaire intime.
  • Seulement 52 % des femmes mariées ou en union prennent librement leurs propres décisions concernant les relations sexuelles, l’utilisation de contraceptifs et les soins de santé.
  • Près de 750 millions de femmes et de filles dans le monde étaient mariées avant leur 18e anniversaire. Plus de 200 millions de femmes et de filles ont subi une mutilation génitale féminine (MGF).
  • Une femme sur deux tuée dans le monde a été assassinée par son partenaire ou sa famille en 2017, tandis que seulement un homme sur 20 a été tué dans des circonstances similaires.
  • 71 % de toutes les victimes de la traite des êtres humains dans le monde sont des femmes et des filles, trois quarts d’entre elles sont exploitées sexuellement.
  • La violence à l’égard des femmes est une cause de décès et d’incapacité chez les femmes en âge de procréer aussi grave que le cancer et une plus grande cause de mauvaise santé que les accidents de la circulation et le paludisme réunis.

Nous sommes en 2020, et ce sont des faits auxquels les femmes sont encore confrontées quotidiennement. Nous avons toutes et tous un rôle à jouer pour mettre fin à la violence fondée sur le sexe envers les femmes, les filles et les personnes LGBTQ2+. Il est temps de se joindre aux discussions embarrassantes sur ce qu’est la violence à l’égard des femmes et sur la façon de faire partie de la solution.

Devenir une personne alliée des femmes!

  • Écouter : faites preuve d’ouverture pour apprendre des expériences des autres.
  • Croire : appuyez les personnes survivantes et celles touchées par la violence.
  • Dénoncer : ajoutez votre voix aux dénonciations de la violence.
  • Intervenir : trouvez des moyens sécuritaires pour offrir de l’aide lorsque vous êtes témoin d’actes de violence fondée sur le sexe.
  • Agir : donnez de votre temps aux organismes qui œuvrent à l’éradication de la violence.

Nous devons commencer quelque part, et c’est tout ce qui me passionne, non seulement parce que je suis une femme, PARCE QUE je suis une femme. Aucune femme ne devrait se sentir impuissante, JAMAIS! Nous ne sommes pas le sexe faible. Nous sommes tout aussi puissantes que les hommes de différentes manières!

LES FEMMES AUTONOMISÉES AUTONOMISENT LES FEMMES!

Aucune femme ne devrait jamais se sentir impuissante! J’ai grandi en me disant que j’étais forte, intelligente, belle et que je pouvais être tout ce que je voulais, et je ne possédais que mon corps. Écoutez votre instinct, il ne vous ment jamais. J’ai eu de la chance. Je suis sûre que je me suis mise dans des situations où je n’aurais pas dû être. Je n’ai jamais été une survivante de la violence; j’ai eu de la chance.

Comme toutes les autres femmes, j’ai eu de l’attention, et on m’a dit des choses qu’on n’aurait jamais dû me dire tandis que je grandissais. Ne pas savoir comment le gérer ou ne pas savoir quoi dire ou faire. Se faire dire que c’est simplement l’époque qui veut ça ou ça fait juste partie du travail. J’ai travaillé comme serveuse dans un bar, tout cela contribuait à l’importance des pourboires que je touchais.

Il y a quelque temps, un de mes amis m’a montré une photo d’une femme tenant une pancarte sur laquelle on pouvait voir une phrase barrée et une autre en dessous. La phrase en dessous était puissante et vraie!

Elle a été violée.

Il l’a violée.

Cette pancarte a changé ma façon de percevoir les mots que nous disons et la façon dont nous les voyons. Ce qu’ils disent sont des outils puissants dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes. J’ai cherché plus d’exemples et j’en ai trouvé beaucoup d’autres.

Nous avons tous entendu le dicton « Les bâtons et les pierres peuvent te briser les os, mais les mots ne peuvent pas te faire de mal ». Ce n’est pas vrai. Lorsque ces déclarations sont ce que vous voyez et ce que vous entendez, la société les croit et les transmet, et cela devient la norme. Commençons par rompre ce cycle.

Voici encore quelques choses que nous devons changer :

Éduquer nos fils.

Se battre pour notre sécurité jusqu’à ce que nous l’obtenions!

Rien de tel; une femme mineure est une enfant. Les enfants ne peuvent pas donner leur consentement. Les femmes sont VIOLÉES, des victimes de viol, des victimes d’agression sexuelle, des SURVIVANTES d’agression sexuelle!

C’est un terme équivoque poli pour le viol, et les violeurs ne méritent pas la politesse. Les victimes méritent d’être validées pour ce qu’elles ont vécu.

Les violeurs seront tenus responsables de leurs actes (tout comme les filles). Il n’y a pas d’excuse qui tienne!

Diana Walker

Représentante nationale de l’équité pour les femmes du SEN