Journée nationale des peuples autochtones

Le 21 juin est la Journée nationale des peuples autochtones. Pour célébrer l’évènement, participez à assistant à un pow-wow, mangez des mets traditionnels ou renseignez-vous à propos des Premières Nations. Cliquez ici pour consulter la liste des activités.

Je vous invite à ouvrir votre esprit et votre cœur, à chercher de l’information et à découvrir la vérité sur l’histoire des Autochtones et leur vie aujourd’hui. Vous pouvez lire un rapport ou un livre, regarder un film sur les Autochtones ou faire vos propres recherches. Que savez-vous des traités et de ce qu’ils ont engendré? Savez-vous que le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées qualifie le phénomène de « génocide »? Savez-vous ce que ce mot veut dire et savez-vous pourquoi on l’a utilisé? Préférez-vous détourner le regard? Je voudrais bien, moi aussi, regarder ailleurs, mais les choses ne s’amélioreront jamais si tout le monde faisait ainsi. Quatre grands thèmes sont cernés dans le rapport final de l’Enquête nationale; savez-vous lesquels? Comprenez-vous pourquoi les peuples autochtones sont appelés « les gardiens de la terre »?

Je suis très heureuse d’avoir finalement reconstitué les divers enseignements que j’ai acquis et de pouvoir vous les transmettre, et je vous encourage à faire de même. Les Premières Nations et les colons ont conclu des traités, dont la plupart sont toujours en vigueur aujourd’hui. La relation qui a découlé de ces traités a été une source de honte et de douleur pour les Autochtones. Malgré tout, nous pouvons réparer cette relation si suffisamment de personnes sont prêtes à regarder la vérité en face et à apporter des changements. La Commission de vérité et réconciliation, la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et le rapport final de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées sont des outils à notre disposition, et il y en a plus encore.

Le chemin vers la réconciliation sera long et pénible, et chacune et chacun d’entre nous doit choisir : aller de l’avant ou reculer? Je cherche des réponses, je crois en l’égalité et en la justice et je veux que mes enfants aient une relation plus solide et plus saine qu’aujourd’hui avec leur collectivité. Même si la vérité fait mal, la guérison doit commencer là. Mon esprit et mon cœur sont ouverts. Si les vôtres ne le sont pas, pouvez-vous au moins ouvrir les oreilles?

Respectueusement,

Ruby Langan
Représentante nationale de l’équité du SEN pour les Autochtones