Jour de la Francophonie – le 20 mars

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Par Yvon Beaudoin

En cette journée internationale de la Francophonie, j’aimerais vous proposer un portrait des 9 178 100 canadiens qui parlent français au Canada.

À la rencontre annuelle des membres des Comités de francisation de la FTQ de 2013, Mmes Suzanne Dionne Coster et Mariette Rainville, de la Commission nationale des parents francophones, ont dressées la répartition suivante sur la vitalité de la francophonie à travers les différentes régions du Canada. Nous avons pris la liberté de vous présenter ces données sous forme infographique.

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À première vue, on aurait tendance à croire que la communauté francophone est bien ancrée au Canada. Lorsque qu’on regarde l’impact des coupures de 5,2 milliard de dollars annoncées en 2012 par le gouvernement conservateur, une autre réalité se dessine.

Selon M. Claude Poirier, président de l’Association canadienne des employés professionnels (ACEP), on demande maintenant aux francophones de rédiger leurs documents en anglais afin de réduire les coûts de traduction.

Rapporte Le Devoir :

« Selon le ministère des Travaux publics, de qui relève le Bureau, le volume d’affaires est passé de 253 millions en 2010-2011 à 231 millions l’année suivante, soit une baisse de 9 %. Le Rapport des plans et priorités pour 2012-2013 prévoit des revenus d’à peine 191 millions. »

En plus, le gouvernement conservateur se contente de se croiser les bras lorsqu’on parle des langues officielles. En décembre dernier, le gouvernement conservateur a voté contre deux motions déposées par Yvon Godin, le porte-parole du NPD en matières de langues officielles.

Les motions avaient comme but de « faire comparaître le ministre de la Justice et la ministre des Pêches et des Océans devant le comité des langues officielles pour faire des mises à jour importantes au sujet de l’accès à la justice dans les deux langues officielles ainsi que sur l’avenir du Centre de recherche et de sauvetage maritime de Québec. »

Les compressions budgétaires du gouvernement conservateur sont un enjeu majeur pour la vitalité des deux langues officielles au Canada. Demandez à vos députés d’agir.

Nos membres doivent exiger de travailler dans la langue officielle de leur choix!