Le SEN se joint à la Journée nationale d’action

Samedi dernier, des membres du Syndicat des quatre coins du pays se sont réunis pour souligner un message important : nous sommes tous touchés. Des milliers de nos membres ont perdu leur emploi – et il y en aura d’autres.

Doug Marshall, le président national du Syndicat des employées et employés nationaux, a assisté à l’événement à Ottawa et a dit ce qu’il pensait de ces compressions massives.

« Le gouvernement a dit qu’il ne s’agissait que d’emplois administratifs. Ah oui? Eh bien, laissez-moi tout d’abord vous dire que l’aspect administratif est très important. Les employés qui offrent des services directs aux Canadiennes et aux Canadiens ont besoin de ce soutien. Non seulement nous perdons des travailleurs de soutien, mais nous perdons également des gens dont le travail avait une incidence directe sur la vie des Canadiennes et des Canadiens », a déclaré Doug Marshall.

Selon lui, le SEN est très préoccupé par la perte de certains emplois essentiels, ce qui pourrait mettre en danger des membres de la population. En effet, les compressions ont touché les sauveteuses et sauveteurs de la plage Tofino en Colombie-Britannique, les agentes et agents de protection contre les incendies du Canada et les inspectrices et inspecteurs de l’eau qui veillent à ce que l’eau dans les réserves des Premières nations soit potable, pour ne mentionner que ces exemples.

Événements au Canada

Pendant ce temps, à Winnipeg, les membres de l’AFPC se sont réunis au parc Memorial avec la présidente de l’AFPC, Robyn Benson. « La foule a été électrisée par le discours de Robyn Benson », a soutenu Chris Little-Gagné, vice-président régional adjoint du SEN au Manitoba. « Les enfants pouvaient se faire maquiller et boire un jus, et les adultes ont pu écrire des messages à M. Harper sur une grande banderole. »

Au cours d’une entrevue pour Global Winnipeg, Mme Benson a expliqué de quelle façon ces compressions minaient le moral des employées et employés de la fonction publique.

« C’est très difficile pour ces employés d’être fidèles au poste jour après jour pour servir avec fierté les Canadiennes et les Canadiens sans savoir s’ils trouveront un avis de licenciement sur leur bureau le lendemain », a conclu Mme Benson.

Un moment de solidarité

À Kitchener, en Ontario, les membres de l’AFPC se sont réunis au Parc Victoria. « À Kitchener, nous avons des membres qui travaillent pour FedDev Ontario, Passeport Canada, Parcs Canada », a indiqué Mary Anne Walker, vice-présidente adjointe du SEN en Ontario.

Un de nos membres touchés de Parcs Canada a accordé une entrevue à CTV. Kathleen LeFaive a déclaré à CTV Kitchener avoir été passionnée par son travail à Parcs Canada.

« Je ne travaillais pas pour l’argent », a dit Mme Lefaive à CTV. « Je trouve le patrimoine intéressant parce que j’aime l’histoire et j’aime l’enseignement. »

Aux membres de l’AFPC, à Kitchener, se sont joints des enseignants du secteur public, qui s’opposent au gouvernement provincial de l’Ontario depuis que celui‑ci a adopté une loi anti-grève controversée.


Nous avons plusieurs photos des rassemblements à Ottawa, Kitchener et Winnipeg. Avez-vous des photos du rassemblement dans votre région? Envoyez-les à l’adresse communications@une-sen.org.