Journée internationale Nelson Mandela

« J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dont tous les membres pourraient vivre ensemble, en harmonie et avec les mêmes chances. C’est, un idéal pour lequel j’espère vivre et que j’espère réaliser. Mais si nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. » [1]

–      Nelson Mandela

Le 18 juillet est la Journée internationale Nelson Mandela — journée durant laquelle on nous demande de trouver des façons d’aider les autres. Cette année, la Fondation Nelson Mandela demande aux citoyens du monde entier de consacrer 67 minutes à des services communautaires en l’honneur des 67 années consacrées par M. Mandela à l’entraide.

Après 1948, Nelson Mandela a mené la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud. En 1964, M. Mandela et d’autres dirigeants du Congrès national africain ont été poursuivis parce qu’ils préparaient le renversement du gouvernement par la violence, dans le but de renverser le régime fondé sur l’apartheid. M. Mandela a été condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité, devenant ainsi un prisonnier de conscience.

Le temps qu’a passé Nelson Mandela en prison, soit un peu plus de 27 ans et demi, a été marqué par bon nombre d’événements, petits et grands, qui ont grandement façonné la personnalité et les attitudes de l’homme qui allait devenir le premier président d’une société démocratique en Afrique du Sud. De nombreux autres prisonniers et directeurs de prisons l’ont influencé et vice-versa. Durant son emprisonnement, sa mère et son fils sont décédés, sa femme a été bannie, arrêtée à répétition et continuellement harcelée, et le mouvement de libération a été réduit à des groupes isolés de militants. [2]

Après sa libération, Nelson Mandela a représenté le Congrès national africain dans le cadre de négociations qui ont finalement mené aux premières élections multiraciales en Afrique du Sud. En 1994, Nelson Mandela est devenu le premier président noir du pays à la suite des premières élections démocratiques de l’Afrique du Sud.

« Nous savons bien qu’il n’y a pas de chemin facile vers la liberté et que personne ne peut réussir s’il agit seul. Nous devons donc agir ensemble en tant que peuple uni pour la réconciliation nationale, pour bâtir une nation, pour la naissance d’un monde nouveau. Qu’il y ait une justice pour tous. Qu’il y ait la paix pour tous. Qu’il y ait du travail, du pain, de l’eau et du sel pour tous. Que chacun sache que, pour chaque corps, l’esprit et l’âme ont été libérés pour se réaliser. Jamais, jamais, plus jamais cette terre ne devra connaître l’oppression de l’un sur l’autre ni éprouver la honte d’être le putois du monde. Que la liberté règne. » [3]

On a remis le prix Nobel de la paix de 1993 à Nelson Mandela (ainsi qu’à Frederik Willem de Klerk) « pour le travail qu’ils ont fait en vue de mettre fin de façon pacifique au régime de l’apartheid, et de jeter les bases de la nouvelle Afrique du Sud démocratique. » [4]

[1] http://www.un.org/fr/events/mandeladay/inhiswords.shtml
[2] http://www.nelsonmandela.org/content/page/biography
[3] http://www.africa.upenn.edu/Articles_Gen/Inaugural_Speech_17984.html
[4] http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/peace/laureates/1993/presentation-speech.html